Lara Almarcegui était en résidence à Saint-Nazaire en août 2002 puis du 15 septembre au 15 octobre 2002.
Le projet de la résidence de Lara Almarcegui a consisté à porter un regard sur les différentes transformations urbanistiques dont la ville de Saint-Nazaire était alors le théâtre. Considérant la ville comme un chantier permanent, elle s’est attachée particulièrement à une recherche sur les démolitions de bâtiments prévues par la ville et parmi lesquels figurait celui situé juste en face du Grand Café. Les habitants ont pu être invités à assister à sa démolition, l’artiste mettant ainsi en avant le caractère spectaculaire que prend la ville en mutation.
De même, le travail de Lara Almarcegui consiste souvent à rechercher les traces d’espaces de liberté dans la ville, d’actes personnels. À Saint-Nazaire, elle s’est intéressée aux formes d’autoconstructions telles que l’ont pratiqué Les Castors, association née à l’époque de la reconstruction. Ce sujet des Castors a permis à l’artiste de relier l’histoire de la ville et de son urbanisation avec son actualité, de penser la place de l’individu dans la collectivité.
Lara Almarcegui a travaillé en partenariat avec le milieu associatif de la ville, l’Écomusée et le service urbanisme de la ville.