D’après « Les Formes dans la nature », Peter S. Stevens, 1978
Vinyles adhésifs découpés, dimensions variables
Production Le Grand Café – centre d’art contemporain, Saint-Nazaire
Dans Les Formes dans la nature, Éléonore False met en espace certains extraits d’un ouvrage de vulgarisation scientifique : agrandies à l’échelle de l’architecture, les pages n’arborent plus aucun visuel ni corps de texte. Les emplacements évidés par l’artiste restent perceptibles par leurs absences et rendent vivant l’ensemble. Demeurent des diagrammes géométriques qui viennent traduire des phénomènes naturels en structures stables. L’ensemble, que vient clore la pagination incomplète est appliqué aux murs sous forme de découpes vinyliques : les caractères et les schémas vacillent, leurs contours amollis attestant peut-être du trouble qui les travaillent, libérés de leur fonction référentielle première.