Exposition
En rapprochant des formes fonctionnelles, des matières brutes issues du monde industriel et des formes esthétiques, stylisées, des matières travaillées présentes dans l’espace urbain, Ivo Provoost et Simona Denicolaï mettent en dialogue deux images: celle de l’industrie et celle d’une ville qui cherche à donner une nouvelle image d’elle-même à travers des réalisations architecturales ou urbanistiques qui sont autant de références au passé de la ville: l’évocation d’un port ou les liaisons transatlantiques par exemple. Comme des miroirs, ils mettent ainsi en lumière le rôle joué par la circulation de l’identité de la ville, lieu de représentation.
Dans son sillage, l’intervention qu’ils réalisent remue des questions sur la place de l’art dans la ville. Comment l’art s’intègre t-il alors dans le paysage urbain ? Doit-on importer dans la ville de nouvelles formes et lesquelles ? Quel est le statut de l’art public s’il résulte d’une opération de mécénat ? Comment peut-il participer à la construction de la ville et de son identité? Autant de questions qui se posent aux artistes et sur lesquelles ils nous proposent de s’arrêter.