Exposition
Avant d’accueillir Carlos Kusnir en résidence à Saint-Nazaire, le Grand Café lui a consacré une exposition personnelle à la Galerie des Franciscains. Dans le même temps, cinq artistes choisis et réunis par Carlos Kusnir au Grand Café ont pu contribuer à faire découvrir de façon originale l’univers à la fois artistique et amical qui est le sien.
Bien que fort différents, les travaux de Pierre Ardouvin, Alain Blet, Caroline Delaporte, Jean Laube et Raphaëlle Paupert-Borne partagent avec Carlos Kusnir un certain goût pour le « mélange des genres ». Tout comme Carlos Kusnir dont la peinture a longtemps convoqué aussi bien l’objet que le son pour « arranger » la peinture avec le réel, ces artistes agissent souvent au croisement de plusieurs pratiques offrant ainsi des univers hybrides: Alain Blet réalise des vidéos en parallèle à ses sculptures (il nous propose ici une programmation vidéo de plus de 30 artistes); Caroline Delaporte, formée aux beaux-arts, propose un spectacle adapté au lieu et au contexte qui l’accueille et qui mêle théâtre, cirque, performance; Raphaëlle Paupert-Borne réalise des vidéos où elle incarne le personnage de ses peintures. Jean Laube développe un travail de peinture allant du tableau au volume. À Saint-Nazaire il inaugure une intervention sur l’architecture du lieu. Pierre Ardouvin quant à lui, procède à des rapprochements d’objets, qui dans une relation étroite avec l’identité du lieu qui les a suscité et ou ils sont présentés, fixent l’identité de ce lieu.
La proposition artistique de Carlos Kusnir est celle d’une circulation, d’une mobilité toujours renouvelée. N’acceptant pas la forme, la peinture de Carlos Kusnir est vouée à un déplacement perpétuel auquel elle se tient volontairement. Depuis deux ans, il présente ainsi un travail de peinture dans l’espace urbain, en confrontation ou dialogue avec les motifs ou décors qui inspirent sa peinture : la maison et l’ornement. Cette mobilité déjà présente dans les œuvres plus anciennes provoque et autorise la rencontre d’éléments hétérogènes et font de la peinture le lieu d’un mixage, qui se déplace et s’applique à la forme de l’exposition elle-même envisagée comme un événement. Dans les expositions de Carlos Kusnir, ses présentations dépassent largement le dispositif de l’accrochage traditionnel pour aller de plus en plus vers un dispositif qui tient plus de l’activation, voire même de la réactivation d’une œuvre par une autre. Le projet de Saint-Nazaire prend l’architecture de la galerie des Franciscains comme un lieu d’intervention picturale qui sollicite la lecture des œuvres qui y prennent place.
Production
Œuvres
Dimensions variables
Courtesy de l'artiste
Dimensions variables
Courtesy de l'artiste
Dimensions variables
Courtesy de l'artiste
49 x 34 cm
Collection Fondation Cartier
50 x 70 cm
90 x 160 cm
1 min
Courtesy de l’artiste