Expositions liées
Groupe scolaire Bert Lemonier
[Une classe d’élémentaires CM1]
Ce projet s’inscrit en partenariat avec le Conservatoire de Danse et s’appuie sur l’installation de Krijn de Koning Des volumes et des vides présentée au LiFE. L’espace, les formes, les couleurs autant d’éléments de construction pour la réalisation de cette très grande sculpture labyrinthique propice aux déplacements, à la marche, aux mouvements. Ce terrain de jeu permet aux élèves lors de la première rencontre, d’explorer in-situ la relation corps et espace, d’être en mouvement dans un nouvel environnement.
Ce travail s’organise par rebonds, passant d’un espace à l’autre au sein de la cité, proches ou éloignés, la succession des lieux fait parcours. En ce sens le projet répond à la thématique de l’école « Tous dehors » par l’exploration et l’expérimentation de la ville par le filtre corporel.
Mais « Tous dehors » c’est aussi la manifestation, les images en mouvement ou des mouvements d’images (pancartes, affiches) se dispersant dans toute la ville et faisant acte des actions passées.
En parallèle de l’appréhension des espaces par le corps, un travail de captation photographique s’engage par l’enregistrement de gestes et d’actions dansées. Ces images imprimées, sont ensuite déplacées vers un autre lieu pour y être accrochées, installées, comme élément, trace, mémoire d’une action passée. Ces lieux atypiques et symboliques de la ville de Saint-Nazaire se retrouvent parfois investis de façon sauvage. Le LiFE, le quartier de Méan-Penhoet, les chantiers de construction navale, la Soucoupe, le skate-park et pour finir le toit de la base sous-marine pour une restitution faite aux familles.
& avec la Maison de quartier
En parallèle un travail similaire s’est organisé en direction des familles de la Maison de quartier de Méan-Penhoët. « Tous dehors », a pris la forme d’ateliers partagés et croisés, menés conjointement par Sylvie Noël du Conservatoire de Musique, Julien Grovalet danseur et chorégraphe du Centre Chorégraphique National de Nantes et Eric Gouret, chargée d’action éducative du Grand Café pour la pratique plastique. Le résultat fut un parcours performé dans le quartier, proche de la forme d’une manifestation.
Les familles ont ensuite été accueillies au Grand Café pour découvrir l’exposition d’Anne Le Troter Parler de loin ou bien se taire et assister à la projection d’un film trace réalisé pendant les ateliers.