Autour de l’exposition Power Up, cette projection au cinéma Jacques Tati est réalisée en partenariat avec le Centre national des arts plastiques, sur une proposition de Pascale Cassagnau.
« Le cinéma différent. Le film ne se déroule pas, il agit. Très vite l’accord se fait entre le film et vous, vous passez de l’autre côté, sur sa rive, c’est-à-dire que son axe restant le même, son champ vous gagne et vous y entrez à votre tour, vous. Le film pour autant reste dans son orbite, enchaîné à son axe d’acier, celui de son écriture. »
Marguerite Duras, Les Yeux verts (Les Cahiers du cinéma, juin 1980)
Si « Les films poussent comme des herbes folles, un peu comme les rhizomes décrits par Deleuze et Guattari », les films de Valérie Jouve poussent au milieu des villes sur un mode primesautier et volontiers anachronique.
Photographe et cinéaste, Valérie Jouve enseigne à l’École nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris. Depuis le milieu des années 1990, son œuvre interroge l’espace urbain (mais aussi plus récemment les espaces ruraux) et la place de la figure humaine dans l’espace social et architectural, en interrogeant le travail des images. Elle pose son regard sur les transformations des métropoles, à l’ère de la globalisation des espaces urbains, photographiés et filmés à la manière de dystopies successives.
Elle a réalisé Grand Littoral (2003) tourné à Marseille, Time is working (2005) dans la ville de Rotterdam, Münster Lands (2006) Restored Pictures (2012) sur la première femme photographe en Palestine, Un Blues (2015) tourné au Guatemala autour du personnage de Tania, Porte d’Aubervilliers, 2020.
http://www.valeriejouve.com/
Projection en présence de Pascale Cassagnau, inspectrice générale de la création, responsable des fonds audiovisuels au Centre national des arts plastiques (Cnap)
Au cinéma Jacques Tati : Agora 1901, 2 bis avenue Albert de Mun
Tarifs : plein 7 €, réduit 4 à 6 € (voir détails sur le site du Théâtre et cinéma Jacques Tati)