Groupe Scolaire Jules Ferry et Châteaubriand
[quatre classes d’élémentaires]
Dans le cadre des PEAC, les élèves de deux classes de chaque école découvrent les expositions du centre d’art et bénéficient de l’action Aller/Retour en partenariat avec l’École d’arts de la ville de Saint-Nazaire.
Un travail particulier s’articule autour de l’exposition L’asymétrie des cartes.
Aller
Les élèves découvrent les œuvres de l’exposition L’Asymétrie des cartes au Grand Café et portent une attention particulière aux travaux des artistes Alexander Apóstol et Milena Bonilla.
Lors de cette première visite, l’attention est portée aux questions de représentation des espaces à partir de dessins, d’images, et de couleurs. C’est donc vers des perspectives en deux dimensions que les regards se tournent : la carte, le plan et donc tout naturellement le travail d’Alexander Apóstol et ses images cartographiques.
Après avoir fait l’expérience des œuvres au centre d’art et relevé par le biais du dessin, des formes, couleurs, et traces, un temps d’atelier est organisé à l’École d’arts de la ville de Saint-Nazaire. À partir des notions observées et expérimentées, est alors proposé aux élèves un jeu de recherche et de création, associant formes et composition, afin de faire apparaître un espace possible, un espace donné. Ils manipulent la couleur et mènent un travail sur le fond, la forme, la tâche, la zone. Ces travaux seront ensuite réinvestis lors d’un second temps, celui du Retour.
Retour
Les réalisations des élèves élaborées lors de la première séance sont réinvesties lors de cette journée, Retour. Au Grand Café, le dialogue s’oriente vers des questionnements autour de la manière de représenter le monde, des territoires, et des espaces par le biais du volume. Les élèves travaillent à partir de l’œuvre de Milena Bonilla et investissent l’espace par leurs réalisations faites de petits volumes de papier, reliés par des fils de laine (volumes, limites, espaces, frontières).
De retour à l’atelier et à partir des éléments collectés dans l’exposition à l’aide de la photographie, ils se replongent dans le travail cartographique commencé lors de la première séance. Ils font alors apparaître des reliefs, par la peinture, qui, se modelant devient volume ou carto-relief.