du 2 au 9 juillet 2018
Représentations chez l’habitant, Saint-Nazaire
ACTE 1 –« The Smooth voice goes well / La douce voix » – Chez Annie / lundi 2 juillet 2018 à 20h
ACTE 2 – « Not afraid to break the ice with a joke / Pas peur de casser la glace avec une blague » – Chez Geneviève & Daniel / mardi 3 juillet 2018 à 20h
ACTE 3 – « His eyes can light up a room / Ses yeux illuminent toute une pièce » – Chez Colette / vendredi 6 juillet 2018 à 20h
ACTE 4 – « A difficult scenario easier to understand / Un scénario difficile, plus facile à comprendre » – Chez Pascal & Julie / dimanche 8 juillet 2018 à 18h30 puis 19h puis 19h30
ACTE 5 – « Rubis sur ongle » – Chez Laurence & Marc / lundi 9 juillet 2018 à 20h
Interprètes
Zélie Boggio,
Aurélien Georgault,
Florence Jou,
Christine Laquet,
Stéphane Ramirez,
Samuel Roger
A l’issue d’une résidence au Grand Café en 2018, Anne Le Troter et Charlotte Khouri ont proposé cinq représentations début juillet 2018, résultat d’un travail spécifique d’écriture et de recherche sur le territoire à travers lequel, elles ont pris contact avec différents services de la Ville de Saint-Nazaire et des habitants pour dresser un portrait de quelques nazairiens. À la suite de tête à tête avec certains d’entre eux, elles ont choisi cinq habitations et habitants pour lesquels imaginer de courtes scènes de théâtre.
Leur intérêt portait plus largement sur la question de l’adaptation du théâtre dans le cadre domestique et privé.
Avec les histoires des hôtes et des lieux qui les accueillent, elles testèrent des modes de rencontres et d’écriture rapides. Elles adaptèrent leur pièce à l’environnement donné : celui de l’espace domestique et expérimentèrent de nouvelles relations au public.
Durant la phase de recherche autour de l’écriture, les deux artistes ont décidé de mêler à ce projet les récentes recherches d’Anne Le Troter autour de la fertilité qu’elle a présenté au Grand Café en 2019 dans le cadre de son exposition Parler de loin ou bien se taire. Elles ont apposé aux cadres d’habitation de Saint-Nazaire des portraits sonores d’inconnus issus de cette investigation. La question de l’anticipation, de la fiction et de la dystopie se sont ainsi engagées dans l’espace domestique.