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Pour Chroniques de l’invisible, Alexis Gloaguen a composé un parcours au gré des différents lieux et récits de l’exposition. Il comptait y convoquer certains de ses propres textes comme La Folie des saules (Calligrammes, 1992), récits consacrés aux étangs et à la nuit écrits en arpentant les chemins de Séné, ainsi que d’autres, écrits çà et là, à la frontière du monde des hommes et des espaces naturels.
Déambulation littéraire : rendez-vous au Grand Café à 10h, déplacements prévus à pieds et en car, fin de la journée vers 17h. Prévoir son pique-nique. Sur réservation uniquement.
L’évènement est annulé en raison des conditions sanitaires, une édition en ligne est publiée pour retracer cette déambulation.
“Nous aurions souhaité vous emmener à la découverte des territoires de l’exposition Chroniques de l’invisible, ceux que les artistes du projet ont traversés. Et nous voulions le faire avec les mots de l’écrivain Alexis Gloaguen.
Si ce rassemblement n’a pu avoir lieu, nous avons choisi de refuser l’inertie et de vous proposer cette exploration par la rencontre des images et des textes.
Voici donc cette déambulation : association de textes de l’écrivain-voyageur, rédigés à différents endroits du globe, sélectionnés lors de repérages à l’automne et mis en résonance avec nos paysages locaux, berceaux des Chroniques de l’invisible.
Le document est à découvrir en pdf ici.”
Alexis Gloaguen est écrivain. Né dans le Finistère, il passe son enfance en Nouvelle-Calédonie. Il s’installe en 1992 à Saint-Pierre-et-Miquelon pour y fonder le Francoforum, institut consacré à la diffusion de la langue et de la culture françaises dans ce monde anglophone d’Amérique du Nord.
Il est l’auteur de plusieurs récits et recueils de poésie dans lesquels ses voyages et la nature comptent beaucoup.
Son écriture nomade explore les paysages qu’il a traversés, notamment dans Les Veuves de verre (Maurice Nadeau, 2010) ou Digues de Ciel (Maurice Nadeau,2014) consacrée aux grandes villes d’Amérique du Nord, qui le fascinent et qu’il a longtemps côtoyées ; ainsi que La Chambre de veille (Maurice Nadeau, 2012), texte produit dans le sémaphore de l’île d’Ouessant.
En 2013, de sa rencontre avec l’archiviste Jérôme Allain naîtra le projet de traiter et de classer ses brouillons et ses archives, par une approche entièrement renouvelée sur le processus d’écriture.